Roumanie: guide de voyage et vacances

Monnaie :

Le Leu Roumain
www.infovalutar.ro
Ce site vous informe sur les cours du change concernant l’argent Roumain

Climat :

La Roumanie est un pays aux saisons extrêmes avec des amplitudes de températures très importantes entre l’hiver (jusqu’à 38°C dans les Carpates) et l’été (+ 45°C dans la Plaine du Baragan). Ces disparités de températures se retrouvent également entre le jour et la nuit. Vous éviterez ainsi la capitale en plein mois d’Août au profit du littoral de la mer Noire où la chaleur n’est jamais étouffante.
La pays jouit d’un climat continental prononcé qui rend les hivers très froids, secs et fortement enneigés. Choisissez de partir en mai, juin, juillet ou septembre afin de profiter au mieux de votre séjour.

Formalités :

Depuis le 1er janvier 2001, la Roumanie a renoncé unilatéralement au régime des visas pour les ressortissants des pays membres de l’U.E. Pour les courts séjours ne dépassant pas les 30 jours, les citoyens européens de l’un des 25 pays membres peuvent entrer en Roumanie avec la carte nationale d’identité. Pour un séjour de plus de 90 jours il est nécessaire d’obtenir, en Roumanie, la prolongation du droit de séjour auprès des autorités compétentes. La demande de prolongation du droit de séjour sera adressée à l’Autorité Nationale pour les Etrangères à Bucarest ou à une de ses filiales dans chaque capitale de département.
Les voyageurs accompagnés par des animaux domestiques doivent présenter le carnet de vaccinations à jour et le passeport (carte d’identité) de l’animal lors du passage à la frontière.

Taxes :

En moyenne, comptez 33 Euros de taxes pour un aller-retour Paris / Bucarest.

Décalage horaire :

+1

Santé :

Aucun vaccin n’est exigé quel que soit votre pays d’origine. Il est pourtant conseillé d’être à jour sur vos vaccinations dîtes traditionnelles (hépatite B, tétanos, polio…) et tout particulièrement sur la diphtérie présente dans les pays de l’est. L’hépatite A et la typhoïde sont, quant à elle, recommandées en raison d’une hygiène alimentaire peu contrôlée. Enfin, les tiques étant un véritable fléau sanitaire local, n’hésitez pas à vous faire vacciner contre l’encéphalite à tiques d’Europe centrale (1 mois avant le départ).

Office de tourisme de Roumanie

12, rue des Pyramides
75001, Paris
Tél : 01.40.20.99.33
http://www.turism.ro/

Ambassade de Roumanie
5, rue de l’Exposition
75007, Paris
Tél : 01.40.62.22.10
http://www.amb-roumanie.fr/romania.html

Association Échange Roumanie
4, chemin de l’Etang, BP 249, 42173 Saint-Just-Saint-Rambert Cedex
Tel : 04-77-52-45-05
http://www.echange-roumanie.com

Autres liens utiles :

http://dacia.felix.free.fr/
Oser la Roumanie

http://www.brasov.co.ro/
Ville riche en histoire et culture

http://www.medievalroutes.com/
Un site très intéressant sur les itinéraires médiévaux en Roumanie

Hébergement :

Se loger en Roumanie est d’une grande simplicité tant les types d’hébergement sont diversifiés et nombreux. En fonction des saisons et de vos activités, vous logerez dans les traditionnels hôtels dont les normes s’alignent peu à peu sur nos standards occidentaux. Les auberges, les campings, l’habitant, l’habitat de campagne ou la cabane touristique vous accueilleront tout aussi efficacement. Sachez toutefois que le parc hôtelier roumain de catégorie moyenne (1 à 2 étoiles) réserve bien des surprises en affichant parfois des tarifs prohibitifs pour des chambres et des services médiocres.

Notre adresse coup de cœur : le Hanul Maramuresul, un hôtel situé autour du parc Cismigiu à Bucarest. La décoration en bois sculpté, jusqu’au portail, rend cet établissement particulièrement chaleureux. Chambres à 65 Euros. Bucarest. Str Général Berthelot 24. Tél : 315.22.91 ou 094.848.123. Si vous fréquentez les sites touristiques à l’extérieur de la capitale, privilégiez les motels ou auberges (hanuris) concentrés sur ces axes. Ils sont fréquemment plus accessibles que des hôtels 1 ou 2 étoiles et se révèlent de meilleure qualité. Pour profiter au mieux de votre séjour et s’immerger dans la culture roumaine tout en bénéficiant d’un confort comparable à celui des hébergements plus traditionnels, logez chez l’habitant. Cette formule, au bon rapport qualité prix, est largement développée sur place. L’accueil et la cuisine y sont le plus souvent mémorables !
Notre adresse : l’Arbre de joie, l’association du village de Purcareni (près de Brasov) qui bénéficie d’une position idéale pour pratiquer la randonnée. La tranquillité du site se marie à la sympathie de la population dont les conseils seront toujours judicieux.

Purcareni. Demander Maylis, Vilmika ou Matyas. Strada Principala 509. Tél : 274.418 et 094.12.59.69
Notre conseil : vivre en pleine nature dans une ambiance conviviale en dormant dans des cabanes touristiques. Des endroits aux structures plus élaborées dans le centre du pays, le plus souvent au pied des monts qui font office de lieu de villégiature.
Notre adresse : la Casa Balin dans la vallée de l’Iza (vallée Valea Sasului) se situe au milieu d’un verger sur un site paradisiaque. Trois vieilles maisons en bois accueillent 4 à 10 personnes dans de bonnes conditions. Cadre splendide avec un panorama sur les montagnes. Idéal pour les familles. Réservez absolument à l’avance. Le Maramures. Valea Sasului. Tél : 094.50.94.24 ou 030.21.09.95.

Enfin, si vous disposez d’un camping car, n’hésitez pas à l’utiliser pour sillonner la Roumanie. Les habitants connaissent bien cette pratique et proposent, si besoin, aux voyageurs assistance (mécanique), accueil francophone et parking.
Notre adresse : les villages de Ciolpani (près de la capitale) et Vadu Izei (Maramures) où vous pourrez laisser votre camping car chez l’habitant et partir à la découverte des environs.

byrev / Pixabay

Transport :

Dans le pays, à moins de disposer d’un véhicule particulier, le train semble être le moyen de transport le plus approprié pour découvrir la Roumanie. Le réseau ferroviaire, compte tenu de l’état de délabrement du réseau routier, est plutôt bien développé. Il dessert la plupart des sites touristiques et permet encore d’accéder à des lieux reculés par de petites lignes secondaires hélas en voie de disparition. Malgré un manque de confort certain, les trains sont fiables, ponctuels et bon marché, d’où l’intérêt de ne pas se priver d’un billet en première classe.
Ils se complètent parfaitement avec les bus qui vous mènent à votre destination finale (- de 100km) Consulter la Roumanie en bus http://www.eurolines.com/. Plusieurs types de convois se partagent le réseau : les « cursas » pour les dessertes locales (petits tortillards bondés en continu), les « personal » pour les grandes lignes (omnibus très lents pratiques pour les courtes distances), les « accelerat » et les « rapid » sur toutes les lignes du pays (efficaces et confortables) et les I.C (bon marché, rapides et confortables). Ces derniers proposent en effet de relier Bucarest à Bucovine en moins de 6h pour environ 14 Euros. Seuls inconvénients : des trajets bruyants au rythme des musiques techno, pas de correspondances possibles avec les avions et pas de liaison le week-end !

Nos conseils : réserver vos billets à l’avance et privilégier les trains de nuits pour leur atmosphère conviviale. Traverser le pays en voiture peut se révéler constructif, les routes nationales couvrant bien l’ensemble du territoire. Malgré le mauvais état du réseau secondaire, le véhicule privatif a pour avantage de vous procurer une réelle autonomie de déplacement. Prudence et modération sont de mise avec des limitations de vitesse draconiennes (80km/h max) et des routes de montagne parfois dangereuses en raison du verglas et de l’enneigement. Si vous souhaitez louer une voiture, sachez que les grandes enseignes de location largement représentées dans le pays vous proposeront des tarifs internationaux. Moins onéreuses, les compagnies nationales constituent une bonne alternative pour les petits budgets à condition de rester vigilant sur l’état du véhicule et les clauses du contrat. Les vols internes relient la capitale à toutes les grandes villes (Timisoara, Baïa Mare, Constanta…) dans de très bonnes conditions uniquement la semaine.

Dans la capitale Le réseau bucarestois (bus, tramways, métro…) de transports en commun est relativement efficace. Tickets et cartes magnétiques sont en vente partout. Le métro comprend 3 lignes principales qui regroupent 49 stations. Combiné à la marche, il est idéal pour visiter la ville malgré son ambiance légèrement glauque. N’hésitez pas à prendre le taxi, souvent en attente devant les hôtels ou disponible sur demande aux numéros suivants : 953 ou 941. Choisissez absolument un véhicule à compteur ou négociez le prix de la course avant de monter.

Nourriture :

Contrairement aux idées reçues, la cuisine roumaine est diversifiée, copieuse et inventive. Influencée par les gastronomies grecques, turques, allemandes, hongroises, russes, juives et françaises, elle figure parmi les plus variées d’Europe de l’est. Vous vous restaurerez comme bon vous semble tout au long de votre séjour grâce à la flexibilité des horaires de service, soit de 8h à minuit en continu. Les plats les plus savoureux se dégustent le plus souvent chez l’habitant dont les produits du terroir sont d’une rare fraîcheur. Les familles roumaines incarnent en effet l’hospitalité et redoublent d’inventivité quand un hôte partage leur table.

Les spécialités 

Les entrées : « la salada de vinete » (salade d’aubergines agrémentée d’huile, de poivrons et de piments) et « Icre negre » (caviar noir), la « zacusca » : assortiments de légumes, d’herbes et de champignons hachés menus et conservés dans l’huile, le vinaigre ou la saumure.
Les plats : « mamaliga » (polenta de maïs qui rappelle la polenta italienne et constitue le plat de base du paysan. Elle se sert avec du fromage blanc et de la crème), « mititei » (petites saucisses grillées à base de viande hachée), « sarmales » (feuilles de betterave, choux en saumure, vigne ou tilleul, farcies de viande, de riz et de légumes) et « muschi » (grillade typique, le plus fréquemment du porc).
Notre adresse : le Monte-Carlo, un restaurant roumain au cadre très agréable (terrasse). Vous y dînerez en écoutant un orchestre présent chaque soir, sauf le lundi. Notre coup de cœur : l’établissement Herastrau dont la situation privilégiée en bordure d’un lac offre, pour les amoureux, une alternative au vieux Bucarest. Caché par les saules pleureurs, vous y accéderez en barque ! Bucarest. Parc Herastrau. Tél : 679.63.42.
Les fromages :
Peu variés en Roumanie, ils peuvent cependant se révéler succulents en fonction des régions et des lieux de fabrication. Le plus courant s’appelle le « telemea », une sorte de « feta ». Les amateurs de cantal testeront le « cascaval », un fromage servi parfois pané. Les spécialités fromagères fumées et séchées de la région de Brasov sont divines. Notre adresse : chez Casa Orleanu, un centre situé en pleine montagne avec vue sur les parois des monts Bucegi. Plusieurs fromages locaux y sont proposés pour un excellent rapport qualité prix. A 9km du centre de Bran. Moeciu de Sus 125. Tél : 098.59.03.85 ou 094.60.58.67.

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Boissons

Ne manquez pas de goûter l’apéritif national, la « tzuica » ou « horinca », une eau de vie de prunes parfumée selon les régions. Bien que méconnus du grand public, les vignobles roumains font partie des meilleurs du monde, notamment grâce à des conditions climatiques particulièrement favorables. Impossible de désigner un vin plutôt q’un autre tellement ils sont nombreux et réputés. Incontournable, le vignoble de « Cotnari » en Moldavie permet de goûter au « Grasa de Cotnari », un cru trouvable nulle part ailleurs dans le monde. Sans oublier la bière roumaine, blonde et légère, qui coule à flots.

A visiter :

Surnommée « Petit Paris », Bucarest mérite le voyage à elle seule. Ville aux multiples visages, elle alterne les différentes architectures, les boulevards, les parcs verdoyants et les lacs. Visitez le Palais du Parlement, un incontournable bucarestois, dont la spécificité est d’être le plus grand parlement du monde.
Pénétrez dans l’église Stavropoleos, l’une des plus belles de la capitale grâce à des ornements extérieurs remarquables. Adeptes de la promenade, baladez-vous dans les jardins du Cismigiu et dans le parc Herastrau qui confèrent à la ville une apparence désuète et décalée. Des espaces qui se prêtent aisément aux visites de musée, aux baignades et aux pique-niques. A 15km au nord-ouest de la capitale, Mogosaïa abrite l’un des plus beaux palais du pays qui possède en ses murs un musée d’art féodal « brancovan ».
Au bord de la Mer Noire, vous pourrez arpenter l’ouest du pays et traverser les régions du Delta du Danube et de la Dobrogea, si vous êtes amateurs de séjours balnéaires. Une promenade en bord de mer dans la ville de Constanta sera l’occasion de voir le phare génois, haut de 8 mètres, ainsi que de découvrir l’Aquarium où sont exposées les différentes espèces aquatiques de la Mer Noire. Figure emblématique du tourisme roumain, Mamaïa est le lieu pour s’initier aux joies des sports nautiques. Pour un itinéraire à travers la flore et la faune locale, empruntez les Gorges du Danube le long desquelles se trouvent grottes et vestiges moyenâgeux. Les défilés de Néra hébergent aussi une population animale riche composée de vipères à cornes ou oiseaux migrateurs du Sud.
Dans les Carpates, vous ne devez pas manquer de visiter la cité fortifiée de Brasov, une ville chargée d’histoire qui séduit tant pour sa forte valeur culturelle que pour ses attraits géographiques. Réputée pour son lac et ses forêts, elle constitue un lieu idéal pour la contemplation, la détente et le pique-nique.
Quant à la Transylvanie, terre à l’histoire mythique, elle évoque évidemment le fameux comte Dracula. Pour plonger dans cette atmosphère toute particulière, rendez-vous à Sighisoara, plus précisément dans la cité féodale de Cetatea, ville la plus haute et la mieux conservée de la région. Autre ville, autre charme, Sibiu se trouve au pied des Carpates. Ses fortifications vous laisseront des souvenirs impérissables.
A Crisana, ne manquez de vous rendre à la spectaculaire Grotte de l’Ours située à Chiscau. Elle renferme des squelettes d’ours des cavernes et d’originaux reliefs.

Moldavie/Bucovine : Région des monastères par excellence, la Moldavie possède un patrimoine architectural hors du commun. Pour en avoir un aperçu significatif, faites le trajet entre la ville de Patrauti et Dragomirna pour atteindre le Monastère de Dragomirna. C’est à travers une forêt majestueuse que vous évoluerez avant d’apercevoir un des plus beaux monuments roumains qui se reflète dans un lac.

A faire :

Séjourner dans une des 200 stations balnéoclimatiques roumaines. Parmi elles, testez la « Baïle felix » (près d’Oradea), une station chic qui bénéficie d’un climat exceptionnel permettant la survie d’une espèce de nénuphar de l’ère tertiaire. Si votre priorité demeure la diversité des services, optez pour la « Slanic-Moldava ». Surnommé « la perle de Moldavie », c’est le site le plus complet sur le plan des techniques médicales. Il propose 25 sources différentes dans un cadre naturel.
Parmi les circuits touristiques « Dracula » qui traversent, dans tous le pays, plusieurs sites évoquant la vie du célèbre comte, testez celui de la commune d’Arefu (département d’Arges) où à partir des vestiges de la forteresse Poienari, des historiens ont identifié le château du vampire.

Lohnke / Pixabay

 

Shopping :

L’ensemble de vos achats proviendront de l’artisanat local que vous vous procurerez de préférence directement chez les artisans. Ne passez pas à côté des créations contemporaines inspirées des traditions roumaines. A Bucarest, tableaux, sculptures, icônes et autres objets d’artisanat moderne se vendent dans les galeries du centre ville. Pensez simplement à garder la facture pour les contrôles douaniers.
Toujours dans les souvenirs typiques, rapportez des objets issus du folklore roumain comme des nappes (linges de table brodé), des tapis, des vêtements populaires, des poteries, des céramiques ou encore des tapisseries.
Les articles en bois sculpté sont de grande qualité; de la cuillère aux chopes de bière, en passant par les luthiers (violons, bratsch…). Vous trouverez également de jolies porcelaines et de l’argenterie. Afin de vous approvisionner tout en vous imprégnant de la culture roumaine, achetez vos produits dans les foires et marchés en Maramures (Ocna, Sugatag, Sighet, Dragomiresti).

On aime :

L’incroyable hospitalité dont font preuve les roumains. Peu de pays peuvent aujourd’hui prétendre accueillir autant de touristes au sein de foyers privés, et ce dans des conditions remarquables. Certaines familles se plieront en quatre pour vous recevoir correctement. Une obsession qui va jusqu’à engendrer chez certains paysans des complexes quant à la qualité de l’hébergement qu’ils peuvent vous offrir.

On n’aime pas :

L’insalubrité des villes et du littoral qui ne sont absolument pas entretenus.
On n’aime pas non plus l’incapacité des autorités roumaines à gérer le problème des chiens errants à Bucarest. Aujourd’hui des milliers dans les rues de la ville, ils véhiculent de nombreuses maladies et contribuent considérablement à la dégradation des conditions sanitaires. Enfin, le non respect des droits au quotidien semble également être un problème en Roumanie. Les abus de pouvoirs des policiers, qui pratiquent le marchandage, en témoignent. Notez d’ailleurs qu’il ont une fâcheuse tendance à contrôler les chauffeurs des voitures étrangères.

Le mot :

« Sarut mâna pentru masa » qui signifie « je vous baise la main pour la table ». Cette expression courante est utilisé en sortant de table. Les roumains aiment bien nourrir leurs hôtes correctement et ça se sent. Ils vous répondront « Sa va fie de bine », c’est à dire « que ça vous fasse du bien ». Pas de confusion possible, les roumains sont vraiment de bons vivants !

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