République Dominicaine: guide de voyage et vacances

Monnaie :

Le peso (réglé sur le cours du dollar US). Emportez des dollars plutôt que des euros (change plus facile) et des chèques American Express plutôt que des chèques Visa, encore peu connus.

Climat :

La république Dominicaine est agréable en toute saison grâce à son climat subtropical humide. Les températures moyennes oscillent entre 18 et 27°C. La saison des pluies, mais aussi celle des grosses chaleurs s’étale de mai à septembre. L’hiver, qui s’étend d’octobre à avril est doux en bord de mer (25°C en moyenne) malgré des températures plus fraîches dans les régions montagneuses.

Formalités :

Un passeport en cours de validité est obligatoire pour les ressortissants français. Aucun visa n’est nécessaire pour un séjour inférieur à trois mois. Prévoir 20$ US avant votre départ de France.10$ sont absolument obligatoires pour obtenir la carte touristique nécessaire pour passer la douane en arrivant. Sachez qu’il sera impossible de changer de l’argent sur place. Par contre, vous pouvez vous procurer cette carte au consulat pour 15 Euros. Vous devrez, d’autre part, régler 10$ de taxe pour sortir du pays.

Taxes :

environ 44 Euros

Décalage horaire :

-6

Santé :

Les vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la polio sont vivement conseillés. Sont également recommandés, les vaccins contre l’hépatite A et B et la typhoïde. Un traitement préventif contre le paludisme est préconisé si vous comptez séjourner longtemps dans la région frontalière avec Haïti.

Office du tourisme
11, rue Bourdeau
75009 Paris
Tél : 01.43.12.91.91

Ambassade
45, rue de Courcelles
75008 Paris
Tél : 01.53.53.95.95
http://www.amba-dominicaine-paris.com/

Hébergement :

Le réseau hôtelier dominicain est en plein développement. La principale pénurie réside dans les structures de catégorie moyenne. Les établissements étant rarement saturés, vous n’aurez pas de difficultés à vous loger sauf à Santo Domingo pendant les carnavals et les festivals.
Le pays regorge d’hôtels de luxe dans les zones touristiques dont le prix est exceptionnellement inférieur à 100 dollars la nuit.
Notre adresse : l’ hôtel « Hispaniola » à Santo Domingo où les chambres à la décoration exotique bénéficient d’un balcon avec vue sur la mer. En dehors de la vieille ville, il dissimule une belle piscine et un casino. Comptez de 100 à 180 dollars la nuit.
(av. Independencia, esq. Abraham Lincoln. Tél : 221.1511).
Notre coup de coeur : « El Paraiso Cano Hondo » où les piscines sont plus nombreuses que les chambres (8 contre 6). Perdu à la lisière du parc des Haïtises, cette structure confortable est en pleine nature. Comptez minimum 150 dollars la chambre. (A la sortie de Sabana de la mar, à environ 1km du muelle, prendre le chemin à droite, puis faire 8km en direction du parc national. Tél : 248.5995 et 556.7483).
Autre mode d’hébergement, les clubs construits en dehors des agglomérations qui proposent des formules tout compris.
Notre adresse : le Punta Cana, Lookéa Fiesta. Situé à Punta Cana, l’une des principales stations balnéaires de la République Dominicaine, il dispose d’une grande piscine avec jacuzzi et solarium. A partir de 970 Euros par personne pour 9 jours et 7 nuits. (voir nos produits).
Les excentriques apprécieront les Cabanas, des motels aux noms évocateurs (Venus, Aphrodite…) qui se trouvent à proximité des grandes villes. Rendez-vous de prédilection des couples souhaitant passer un bon moment, les Cabanas vous accueilleront dans des conditions tout à fait correctes pour un prix bon marché.
Si vous êtes entre amis, n’hésitez pas à privilégier la location de villas, solution économique et confortable.

violetta / Pixabay

Transport :

Les grands axes routiers sont pratiqués par de nombreux véhicules, en particulier les bus. Trois compagnies se partagent le territoire : Metro, Terrabus et Caribe Tours. Elles vous assureront un voyage sûr et confortable (climatisation) pour quelques dollars. Réservez de préférence à l’avance ; le chauffeur n’acceptera plus de passagers si le bus est plein.
Si vous souhaitez vous imprégner du quotidien dominicain, essayez les Guaguas, des minibus locaux qui parcourent le pays. Souvent bondés, ils n’ont ni horaires ni arrêts déterminés, mis à part le départ et l’arrivée. Il vous suffira de signaler au chauffeur que vous voulez vous arrêter.
Le pays compte une dizaine d’aéroports qui permettent de se déplacer en moins d’une heure d’un bout à l’autre de l’île.
Si vous êtes motard, vous apprécierez particulièrement la traversée de la République Dominicaine en deux roues qui se révèle le moyen le plus rapide. (env 20 dollars par jour).
Evitez de louer un véhicule et en particulier de rouler la nuit car les éclairages font défaut. Les routes annexes sont, de surcroît, en mauvais état.
Pour des déplacements pittoresques et économiques, prenez les Conchos, des petites motos taxis qui se déplacent rapidement pour quelques pesos.
Sinon, les taxis vous assurent un voyage confortable à condition de choisir les voitures des compagnies officielles. Elles sont généralement en bon état et portent la mention « Publico » sur la plaque d’immatriculation. Assurez vous qu’il y a bien un compteur ou négociez absolument la course avec précision avant le départ.

Nourriture :

Les produits locaux (banane plantain, cacao, yucca, riz, etc) constituent la base de la cuisine dominicaine. La viande la plus consommée est la chèvre, généralement préparée en ragoût.
Bien que le pays offre de nombreux et succulents produits de la mer, ils sont la plupart du temps réservés aux touristes.
Le plat le plus typique : le pica pollo, une préparation de poulet frit, fréquemment servi avec des bananes et des frites. Goûtez y absolument pour ses qualités gustatives et nourrissantes.
Pour déguster l’authentique pica pollo pour 22 pesos, rendez-vous au Todo Pollo, un restaurant simple, mais traditionnel.
(Santo Domingo, 39 avenue Churchill ; à l’angle de Sarasota).
Notre coup de coeur : le poisson au lait de coco, des mérous préparés avec du citron, des condiments, de la purée de légumes et surtout de la noix de coco. Légèrement relevé, ce plat est délicieux et insolite.
Notre adresse : La « Matta Rosada », un établissement pourvu d’une belle terrasse où les mets proposés proviennent essentiellement de la mer. Convivial et bon marché, il bénéficie d’une cave bien fournie, un détail plutôt rare en République Dominicaine.
(Samana, sur le Malecon. Tél : 538.2388).

A visiter :

Plus beau et plus sauvage, le nord du pays est pourtant moins touristique que le sud.
Parcs nationaux : à proximité de Puerto Plata, se trouve le parc archéologique « Isabel de Torres » où vous attendent un fantastique panorama de la ville et une statue du Christ Rédempteur, après une ascension de 793m en téléphérique.
Autre univers, celui de la forêt, des grottes sombres et des collines calcaires recouvertes de végétation subtropicale au sein de l’immense parc « Los Haïtises ». A bord d’une embarcation, vous traverserez un labyrinthe de mangrove et de lianes parmi lesquelles se cachent des cavités autrefois habitées par les Taïnos et les indiens Arawaks. Les parois des cavernes sont couvertes de peintures qui décrivent le quotidien de ces anciens occupants.
Au centre du plus grand lac salé au monde, vous trouverez l’île Cabritos accessible depuis le village de Descubierta. Ses 24 kilomètres carrés abritent une faune et une flore étonnantes comme des crocodiles, des iguanes et des flamants roses.
Plages paradisiaques : les cocotiers et les océans turquoises se côtoient sur la presqu’île de Samana, une escale à faire absolument.
Encore plus colorée, la balade de « Los Tres Ojos » sur la route de l’aéroport de la capitale.
Il s’agit de trois lacs souterrains de différentes couleurs et profondeurs que l’on découvre au fond d’une grotte à ciel ouvert. (parque del Este).
Culturel : rendez-vous au Mausolée de Christophe Colomb qui renferme la dépouille de l’explorateur à Santo Domingo.
A Puerto Plata, le musée de l’ambre présente une collection unique de pierres d’ambre dominicaine. Fossilisée, ces résines renferment des quantités d’insectes comme des larves que vous pourrez acheter. L’entrée vous coûtera 15 pesos.
(Duarte 61, Tel. 586-2848).

PublicDomainPictures / Pixabay

A faire :

Admirez les baleines à bosse en pleine saison des amours aux abords de la presqu’île de Samaná. Une canadienne prénommée Kim organise des croisières de 3h à la recherche de ces cétacés pour environ 400 pesos à bord du Victoria Marine Whale Samana (Box 53-2).
Kim.beddall@usa.net
Allez vous baigner avec des dauphins dans le parc écologique de Manati à Punta Cana.
Ne manquez pas le carnaval dominicain qui a lieu dans tous le pays au mois de février (jusqu’au 27) et le 16 août. Préférez les grandes villes comme Santiago, Santo Domingo et surtout la Vega pour cette célébration où les masques sont impressionnants.
Bien que le meringue se danse toute l’année, il connaît l’apothéose en juillet lors d’un festival en son honneur.
Visitez les fonds marins locaux dont les spots sont réputés notamment sur la cote Sud : le village « Bayahibe », les îlots d’« Isla Catalina » pour la faune sous-marine, « Boca Chica », la « Playa Palenque » et l’île « Saona ».
Les balades à pied ne sont pas les seules possibles. Vous apprécierez entre autre les ruines des indiens Arawaks, les fermes locales et les bords de plage à dos de cheval.
Quelques écuries comme le Rancho Centro Romana du Casa de Campo (plus d’une centaine de chevaux) (Tél. 523-3333 poste 2249) ou le Punta Cana Beach Resort (Tél. 221.2262) vous proposeront de grandes promenades.

Shopping :

Des CD ou des cassettes de meringue et de bachata, encore très difficiles à trouver en Europe. Parmi les valeurs sûres, Juan Luis Guerra, Raulin, Sergio Vargas ou Johnny Ventura ne vous décevront pas.
Achetez du rhum, qui, avec la bière, est la boisson nationale.
« Rhumerie Brugal » à Puerto Plata (à 500 mètres à l’est de la sortie de la ville).
Pour rapporter un produit typique, choisissez la poupée de « Limé », figurine sans visage, peinte dans des tons créoles et qui, produite en grandes séries, est devenue la mascotte du pays.
Enfin, la République Dominicaine est le pays des cigares et de l’ambre. Ne vous en privez surtout pas !

On aime :

La liberté des moeurs et l’absence de conflits, qu’ils soient religieux ou politiques.
A titre d’exemple, monogames et polygames cohabitent sans heurts.
On aime également l’omniprésence du Merengue, diffusé dans chaque ville ou village, soit par haut-parleur, soit par radio. Mélange de rythmes et de danses africaines, c’est aussi la danse nationale des dominicains la « Baile Nacional ».

On n’aime pas :

L’invasion des hôtels de luxe pour touristes qui monopolisent les côtes au détriment des habitants.
Prétendant au titre de plus belles plages du monde, les bords de mer les plus réputés de l’île sont réservés à la clientèle des hôtels, comme les Playa Cabarete, Dorada, Boca Chica, ou Bavaro.

Le mot :

« Tomalo suave » traduit par « prends-le à la légère », expression caractéristique de la mentalité des habitants. Très courtois, ils font preuve d’une extrême gentillesse et ne s’énervent que rarement.

Livres :

République Dominicaine : Guides Mondeos
Rempli de symboles, ce petit guide très pratique synthétise parfaitement l’essentiel à faire et à voir en République Dominicaine. De coups de coeur en visites à ne pas manquer, vous voyagerez au fil des pages.

[pw_map address="République Dominicaine"]