Billet avion et vacances Madagascar

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Monnaie

L’ariary (1 euro équivaut à peu près à 2 400 ariarys)

Climat

Le climat varie considérablement d’une région et d’une saison à l’autre. Choisissez de partir entre mi-avril et mi-novembre, en dehors de la saison des pluies. Cette dernière se fait surtout sentir, en février, dans le Nord et sur la côte Est et peut bloquer certaines routes. A éviter absolument : la saison des cyclones, de mi-décembre à mars.

Formalités

Visa à retirer à l’ambassade malgache en France ou à l’aéroport d’Antananarivo (30 euros environ). Depuis peu, il est possible de l’obtenir à son arrivée sur l’île.

Taxes

environ 20 euros, payable en devises étrangères.

Décalage horaire

+ 1 heure en été et + 2 heures en hiver

Santé

Conditions sanitaires difficiles et hygiène rudimentaire. Traitement anti-paludéen nécessaire. Prévoir désinfectants et médicaments contre la diarrhée. Ne pas boire d’eau du robinet, ni de l’eau non bouillie, au moins pendant 20mn. Faites attention aux légumes et fruits crus. Risques de choléra dans certaines régions.

Téléphone :

Optez plutôt pour une carte téléphonique. Comptez 25000 FMG pour une carte de 50 unités.

Ambassade de Madagascar

4, avenue Raphaël
75116 Paris
tél : 01 45 04 62 11

Hébergement

L’infrastructure hôtelière est en plein développement. Pour les plus routards, essayez les petites cases en bois de ravenala le long des plages, typiques de l’île (15 euros la chambre environ). Vous trouverez des établissements plus « classiques » dans les principales zones touristiques. Un hôtel « standard » vous coûtera en moyenne 10 à 15 euros. Comptez de 13 à 18 euros pour une bonne chambre double avec sanitaires. Les voyageurs indépendants peuvent cibler un budget d’une vingtaine d’euros par jour tout compris pour un séjour dans des conditions de confort convenables. Quelques adresses nous ont séduits. A Antananarivo : l’hôtel de France, de style créole colonial et entièrement rénové, cet hôtel a un charme fou. Pour une nuit, compter env. 45 euros (Tel : 261-20-22-202-93). A Antsirabé, nous avons aimé l’hôtel des Thermes, un ancien palace de style colonial installé à proximité de sources d’eau chaudes dans un immense parc (Tel : 261-20-44-487-61). Pour un séjour de Robinson, descendez au Safari Vezo à Tuléar. La propriétaire de l’hôtel a aménagé 15 bungalows sur une immense plage, face à la baie de Saint-Augustin. C’est une charrue tirée par des zébus qui vous apporte l’eau dans votre chambre… Env. 60 euros la nuit par personne.

 

Transport

Pour les longs trajets, vous pouvez utiliser les lignes intérieures d’Air Madagascar qui permettent de remédier aux difficultés ou à l’absence de liaisons routières dans certaines régions. Ce réseau dessert près d’une quarantaine de localités et est assez fiable. Notre conseil : Méfiez-vous du surbooking en haute saison. Mieux vaut faire vos réservations avant le départ et les confirmer. Malgré l’état des routes, il est possible de sillonner tout le pays à bord de taxis brousse ou de vieux camions, généralement bondés. Un conseil pour choisir sa place dans les taxis brousse : réservez si possible le siège avant à côté du conducteur, le plus cher, mais le plus spacieux. Comptez en moyenne 3 euros par personne pour 100 km. Si vous tenez à louer une voiture, nous vous conseillons d’opter pour un 4X4, compte tenu de l’état des routes. La meilleure solution est de louer une voiture avec chauffeur. Celui-ci connaîtra bien le réseau routier et pourra vous servir de guide. Prévoir env. 45 euros par jour. Renseignements à Madatour Antananarivo . Tel : 22-322-60. Insolite : une micheline datant de l’époque coloniale parcourt Antananarivo-Toamasina 2 fois par semaine, s’arrêtant chaque fois que le paysage le mérite. Renseignements à la gare d’Antananarivo.

Nourriture

Le coût maximum d’un repas dans un restaurant est inférieur à 9 euros. La plupart des restaurants vous serviront pour la moitié de cette somme. Les spécialités : Essayez la viande de zébu, servie partout. Le riz (riz « rouge »), est parmi les meilleurs au monde. Goûtez aux bananes légume, délicieuses. Enfin, testez le plat malgache par excellence : le romazava (feuilles vertes de légume, viande, sauce piquante, des brèdes mafanes). Une adresse pour goûter à la viande de zébu : Le Zébu philosophe à Antsirabé. L’accueil y est très sympathique, les grillades excellentes, et vous déjeunerez pour env. 10 euros.
Boisson : Le jus frais de Corossol est très désaltérant. Par ailleurs, le rhum est l’alcool national. Le meilleur de l’île : celui produit à Djamanjary.
Tarifs : pour 5 euros, vous pouvez dîner copieusement.

A visiter

Madagascar se démarque d’abord et surtout par son incomparable richesse naturelle, c’est un véritable Eden. L’île compte plus de 50 parcs et réserves. Dans la plupart des cas, la visite de ces zones protégées doit se faire sous la conduite d’un guide. Vous pouvez vous procurez des renseignements auprès de l’ANGAP à Antananarivo ; Tel : 22-415-54. A voir notamment les ruines du Rova, l’ancien palais, les marchés Andravoahangy et Pochart qui sont les lieux de prédilection pour les artisans artisans, ou encore le parc botanique et zoologique de Tsimbazaza. Quelques sites exceptionnels : le massif volcanique de Tsaratanana et le parc de la montagne d’ambre au Nord du pays, un îlot de verdure dans une région au climat sec et chaud. La forêt tropicale autour de Ranomafana : vous pouvez y observer 12 espèces de lémuriens et des espèces tropicales uniques au monde. A ne pas manquer : le massif de grès rouge du Parc National de l’Isalo. Dans un décor de western, vous découvrirez là un véritable jardin botanique. Nous avons aussi aimé les tombes Mahafaly, dans le sud de l’île. Elles se dressent dans les zones reculées du désert et sont célèbres pour leurs sculptures et les tabous qui les entourent. Notre coup de cœur : le canal des Pangalanes (canal le long des lagunes). Cette voie d’eau suit la côte orientale de l’île sur plus de 600 km. A parcourir en pirogue, de préférence avec un guide. L’île compte également des plages superbes : la plage d’Ambatoloaka à Nosy Be ; la plage de Belo sur mer à 115 km au sud de Morondava : petit village de pêcheur et beaux fonds marins. L’île Sainte-Marie à l’est de la Grande île, offre de longues plages de sable, une forêt tropicale et des récifs coralliens qui en font un lieu de vacances idéal, surtout pour les plongeurs.

PublicDomainPictures / Pixabay

A faire

Activités nautiques : les centres les mieux équipés pour la pêche sportive, la plongée sous marine, la voile ou la planche à voile se trouvent sur les îles de Nosy Bé, Nosy Boraha et Ifaty. Un contact sur Nosy Bé : CPSM (613-57)
De la varape, au sud de Fianarantsoa, dans le massif de l’Andringitra, plus au sud dans le massif de l’Isalo et dans les environs de Fort Dauphin.
Du tourisme équestre, notamment dans le massif de l’Ankaratra, ou dans l’Isalo. Renseignez vous auprès des guides locaux qui vous accompagneront dans la visite de ces parcs. Pour toutes ces activités, renseignez vous auprès de l’ANGAP à Antananarivo (Tel : 22-415-54).

Shopping

De la vanille pour l’odorat et de nombreux objets d’artisanat pour l’oeil. Parmi eux, deux coups de cœur : les jouets, cadres en vieilles boîtes de conserve ou bidons découpés, martelés et peints. Des objets en bois de rose , comme des pots à épices. Le marché d’Andravoahangy au Nord Est d’Antananarivo est très animé et réputé pour ses tailleurs de pierre et ses ébénistes. Sur celui d’Ambositra, vous trouverez de très beaux chapeaux en raphia.
Soyez prudents quelques produits sont interdits à l’exportation. C’est le cas de certaines espèces d’orchidées. Renseignez-vous avant d’acheter.

On aime

L’attitude des malgaches envers les touristes : pas de harcèlement bien que Madagascar soit un pays pauvre.

On n’aime pas

La déforestation dont l’île fait toujours l’objet. La forêt primaire recule de 300 000 ha par an, sous le coup de défrichements qu’opèrent des paysans poussés par la pauvreté. Une pratique qui met en péril un écosystème exceptionnel et fait craindre un assèchement du climat. A terme, c’est une désertification qui menace la majeure partie de l’île.

Livres :

Guide Lonely Planet : un guide qui déniche les endroits encore déserts de Madagascar (et il en reste beaucoup). Ecrit par un fan du pays qui y retourne très souvent, il bénéficie d’une actualisation régulière et fiable.

Guide Gallimard : grande qualité des illustrations. Très utile pour reconnaître une fois sur place les 90% d’espèces endémiques qui peuplent l’île. Seul point faible de ce guide : un carnet d’adresses peu développé.

Guide bleu évasion : impeccable pour sa clarté qui permet d’aller directement vers les sites d’exception. Quelques encadrés originaux sur les cultes animistes et les légendes qui entourent ce pays-continent.

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