L’Iran est en voie de venir une des destinations les plus prisées de la planète en ce moment. En effet, le pays n’hésite pas à dévoiler petit à petit ses plus grands trésors qui charmeront à coup sûr les amoureux du voyage et surtout les passionnés de découvertes culturelles et historiques. Les traditions, les us et coutumes constituent des sujets plus qu’intéressants pour une exploration profitable du patrimoine culturel iranien. Le temps d’un séjour, les voyageurs auront l’occasion de rencontrer des facettes enrichissantes qui leur en apprendront davantage sur l’Iran, son peuple et sa vie au quotidien.
La culture de l’Ashoura
D’une manière générale, les traditions iraniennes, ainsi que les us et les coutumes sont inséparables de la religion. Il faut en effet savoir que la religion, notamment l’islam, tient une place importante dans la vie des Iraniens. Ce n’est donc pas étonnant que lors d’un séjour en Iran à la découverte de ses traditions, les vacanciers se retrouvent souvent face à des coutumes en lien direct avec cet élément culturel. On a entre autres l’Achoura qui est une journée dédiée à la mémoire du martyre, l’Imam Hossein. Cette célébration a été initiée par la sœur du défunt et le fils de cette dernière. L’Achoura se tient notamment au dixième jour du mois de Moharram.
Par ailleurs, durant cette journée, la tradition veut que les marchés de la capitale iranienne soient fermés, et que la ville tout entière soit vêtue de noir. Des rites et cérémonies (scènes et pièces religieuses, narrant l’épopée de l’Imam Hossein) sont organisés dans les lieux de commémoration et les mosquées de l’Iran. Cette tradition de l’Achoura est tellement ancrée dans les mœurs de la population iranienne que bon nombre des habitants consacrent une partie de leur budget annuel rien que pour cet événement.
La médecine traditionnelle iranienne
Ce n’est peut-être pas une évidence pour la plupart des gens, mais il faut savoir que l’Iran possède une tradition médicale vieille de plusieurs millénaires. Actuellement, le pays arbore des services médicaux d’une qualité plus que satisfaisante, qui sont en parfaite adéquation avec les normes mondiales dans le domaine. On peut admettre que cela a été possible grâce au savoir médical engrangé durant ces milliers d’années. La médecine traditionnelle iranienne a pour ainsi dire participé à la constitution d’une base solide à la médecine moderne du pays.
La culture médicale en Iran a été fondée à partir du VIIe siècle av. J.-C. Les civilisations babylonienne, assyrienne, égyptienne et indienne ont également apporté leur contribution à l’édification de ce patrimoine médical iranien. Les malades bénéficient notamment de soins qui découlent des pratiques traditionnelles éprouvées durant toutes ces années. Les vacanciers venus explorer l’Iran pourront en apprendre un peu plus sur ce trésor du patrimoine iranien par le biais de la visite de lieux d’exception tels que les pharmacies spécialisés dans la vente de médicaments traditionnels ou encore assister à la collecte d’herbes médicinales.
La tenue vestimentaire des locaux
Une escapade en Iran est une occasion plus qu’intéressante pour admirer les tenus vestimentaires traditionnels du peuple iranien. Les voyageurs seront époustouflés par la beauté des tissus, des coupes, mais surtout des différents motifs que revêtent les hommes et les femmes iraniens. Les vacanciers devront porter une attention particulière à la façon dont s’habillent les Iraniens, car pendant leur séjour, ils ont le devoir de se plier aux mêmes règles vestimentaires locales. C’est notamment une exigence relative à la religion pratiquée sur place.
Par conséquent, les femmes iraniennes ou non doivent impérativement porter un foulard ou voile pour couvrir leur chevelure. Ensuite, elles sont également invitées à se vêtir d’un manteau ou d’une tunique assez longue qui puisse masquer les fesses. Enfin, leurs habits doivent être amples et ne pas laisser paraître les courbes féminines. En ce qui concerne les hommes, porter un bermuda ou encore un short est proscrit. Le pantalon est donc de rigueur.