Strasbourg: week-end, hôtels et visite guidée

Présentation

Capitale européenne, ville universitaire, au croisement des réseaux internationaux (autoroutes, aéroport…..), Strasbourg a su conserver et valoriser son passé, en particulier médiéval, tout en se modernisant sans cesse.

Une des dernière innovations de la C.U.S (Communauté Urbaine de Strasbourg), avec ses 400.000 habitants, est la réalisation d’un nouveau réseau tramway qui relie la métropole à plusieurs communes environnantes.

 

Histoire

a) Ses origines
Strasbourg a fêté en 1988 son bimillénaire : Les Romains y ont installé un camp militaire (Argentorate) en 12 avant Jésus Christ. Après sa destruction, les Francs y construisent une ville nouvelle Strateburgum (la ville forte des routes). Evêché, la ville profite de l’essor carolingien.

En mars 842 lors du partage de l’empire de Charlemagne, Louis le Germanique (roi de Germanie) et Charles le Chauve (roi de France) signent le célèbre serment de Strasbourg. Par le traité de Verdun en 843 Lothaire roi de Lotharingie reçoit Strasbourg, puis à sa mort passe en Germanie en 870, qui deviendra le Saint Empire romain germanique.

b) L’âge d’or

Très vite, l’évêque devient seigneur de la ville, seul détenteur des pouvoirs dans celle-ci. La construction de la cathédrale débute en 1015. En 1205, Philippe de Souabe accorde des privilèges aux bourgeois et en 1262 la ville bat les troupes de l’évêque Walther de Geroldesk à Hausbergen. Strasbourg s’émancipe et devient ville libre impériale au profit du patriciat (noblesse). En 1332, la bourgeoisie se révolte et modifie les institutions en leur faveur.

Véritable petite république, Strasbourg connaît un véritable essor économique grâce au commerce de transit du vin et du blé et à son monopole de la navigation entre Strasbourg et Mayence.

c) La ville au Moyen Age

Fin du 15 et 16ème siècle, la ville prospère encore et devient un haut lieu de l’humanisme avec Jean Geiler, Mathieu Lell. Gutenberg y invente d’ailleurs l’imprimerie.
La ville rejoint la religion réformée et la cathédrale devient Temple (jusqu’en 1681). Des grandes familles marchandes créent des maisons de commerce qui sont présent sur les grandes places d’affaires de l’époque : Nuremberg, Lyon, Venise… Lors de la guerre de Trente Ans, la ville se tient à l’écart et lorsque l’Alsace devient française, elle devient un îlot cerné. En 1681, elle est intégrée au royaume de France.

d) Strasbourg ville royale française

Rapidement, Vauban construit la citadelle, véritable forteresse militaire qui contrôle l’accès au pont sur le Rhin. Strasbourg devient le siège de l’intendance d’Alsace, et donc capitale de la province. Louis XIV impose l’alternance des fonctions municipale entre protestants et catholiques. Rappelons que la ville était profondément luthérienne) dans l’espoir d’imposer sa religion (à l’époque de la révolution de l’édit de Nantes).

Au 18ème siècle, la culture française comme la culture germanique sont en bonne entente dans les salons de Strasbourg et l’université devient de plus en plus renommée avec Goethe, Melternich.

En 1792, le capitaine Rouget de Lisle compose le chant de guerre pour l’armée du Rhin qui deviendra la Marseillaise. La ville vit au rythme d’évènements : Révolution, Empire….

e) 1870-1945 entre France et Allemagne

Comme toute l’Alsace-Lorraine, Strasbourg est annexée en 1871 à L’empire allemand. Après avoir subi un siège de 47 jours en 1870 durant lequel la splendide bibliothèque aura disparu. La ville devient capitale du Reichsland, territoire de l’Empire allemand, et un nouveau quartier apparaît autour de la place impériale (actuelle place de la République) et du proche palais universitaire.

Quant éclate la Première guerre mondiale, Strasbourg est devenue une grande ville moderne bénéficiant de l’eau courante, du tout-à-l’égout, de bains municipaux, de tramway, sans oublier sa banlieue industrielle. A nouveau française en 1918, la ville ouvre ses premiers musées.

Le 2 septembre 1939, les habitants sont évacués de la ville et ne reviennent qu’au compte-goutte dès 1940, dans une cité occupée par l’armée allemande. Bombardée par les alliés, la ville est libérer par les blindés de la 2ème Division Blindés du général Leclerc.

f) Le dernier Demi-siècle

De nouveaux quartiers agrandissent Strasbourg avec la construction de différentes cités. Mais cette période marque surtout le nouveau rôle de la ville entant que capitale européenne avec les maires Charles Frey et Pierre Pflimlin. Le Conseil de l’Europe d’y installe en 1949 puis le palais des Droits de l’Homme. Depuis 1998, le parlement européen s’est installé dans un hémicycle flambant neuf. Quel avenir pour la cité !

 

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Visite guidée de Strasbourg

a) Les édifices religieux

1) La cathédrale de Strasbourg (Notre-dame)

Au cœur de la vieille cité, sa construction a débuté en 1015 avec l’évêque Werner de Habsbourg pour prendre fin au 15ème siècle. Réalisée en grès rose des Vosges, c’est un monument complexe et gigantesque dans lequel s’inscrivent plusieurs styles architecturaux.

Les parties orientales (à l’est) sont les plus anciennes donc construites dans un style roman : la crypte, le transept nord avec la chapelle Saint-André, le cœur et le croisillon nord.

 

A partir de 1220 le style gothique utilisé à Chartres fait son apparition dans l’édifice : la chapelle Saint-jean Batiste, le transept sud avec le pilier des anges. La nef à été réalisé au 13ème siècle : c’est l’âge d’or du style gothique. Le projet de la façade prévoit deux tours avec une rose (dans un style français). Les travaux débutent : l’étage inférieur, l’étage de la rose, le 2ème étage. Des modifications sont apportées au projet avec l’édification de deux tours carrées. En 1399, l’architecte revient au plan initial et construit l’octogone nord avec sa flèche, achevée en 1439. La tour sud ne sera jamais commencée. Quelques adjonctions seront encore ajoutés à la cathédrale : Chapelle Sainte Catherine, sacristie,….

Elle subira des destructions au moment de la révolution puis des bombardements de 1870 et de 1944. Dès le 19ème siècle, des travaux de restauration débutèrent, entre coupés, jusqu’à nos jour.

Tout est merveille dans cette cathédrale : la façade majestueuse et massive avec rosace, les vitraux, l’orgue Silbermann du 18ème siècle (avec une partie basse du meuble datant de 1385). Surtout, il ne faut pas oublier d’assister au spectacle de l’horloge astronomique, située dans le croisillon sud. Datant de 1572/1574, elle fut remaniée par un artisan Strasbourgeois J.B Schwilgué. A midi trente défilent les 12 apôtres, bénis par le Christ, tandis que juché sur le pilier des contrepoids, un coq chante 3 reprises (entrée payante à ce moment-là). Il est possible de monter sur la plate forme (de 66 mètre) de la cathédrale qui offre une vue panoramique sur la ville (payant).

La cathédrale est ouverte tous les jours de 7h à 11h30 et de 12h40 à 19h. Fermée le dimanche matin durant les offices.
Dès 11H45, entrée payante pour observer la défilé de l’horloge astronomique à 12H30.

2) L’église Saint Thomas

La seconde église de la ville par sa taille, elle fut construite par les bénédictins hors de l’enceinte, au 9ème siècle. Reconstruite au 18ème siècle bel exemple de l’art gotique alsacien elle abrita les reliques de St Thomas jusqu’à la Réforme, date ou le prieur chercha à les abriter en Forêt Noire où elle disparurent. Eglise réformée depuis 1549, une partie de ses bâtiment a été transformé en école.

Dans le chœur est installé le mausolée du maréchale de saxe, vainqueur de la bataille de Fontenay, protestant mort en 1750. C’est Louis XV qui proposa de faire inhumer dans la plus grande église protestante du royaume : St Thomas.

L’église possède un orgue construit par Jean André Silbermann (1740) et accueille dans la tradition du docteur Albert Schweitzer des concerts donnés à la mémoire de J.S Bach.

Rue martin Luther, ouvert toute l’année d’avril à novembre de 10H à 12H et de 14H à 18Hde décembre à mars de 10H à 12H et de 14H à 17H, sauf dimanche matin.

3) Commanderie des chevaliers ST-JEAN

Comme son nom l’indique, l’ordre des Chevaliers de St Jean s’y installèrent au 4ème siècle. Plus tard, le lieu devint prison des femmes et actuellement il abrite l’ENA (école nationale d’administration). Rue Sainte Marguerite.

4) Eglise Saint Pierre le vieux.

Deux églises sises l’une à côté de l’autre, l’une protestante, l’autre catholique, porte le même nom : église St Pierre le vieux. Occupée par les catholiques dans un premier temps, l’église la plus ancienne devient protestante sous la Réforme puis accueille le simultanéum jusqu ‘à la construction de St Pierre le jeune catholique en 1893, près du tribunal. Comportant de nombreux monuments funéraires ainsi que plusieurs chapelles, l’église accueille un orgue de Jean André Silbermann datant de 1780, ainsi que la tombe du chevalier de Vindecke.

Ouverte de Pâques à octobre de 9H30 à 11H30 et de 13H à 18H en octobre ouverte de 9h30 à 11h30 et de 14h30 à 17h, fermé le lundi.

b) Les édifices civils
1) Ancienne douane

Bâti en 1358, ce bâtiment marque le centre économique de la ville du Moyen Age à la Renaissance afin de contrôler de transit de marchandises à Strasbourg. Détruite pas les bombardements en 1944, elle fut reconstruite dans les années 60 dans le style de l’ancienne édifice. Actuellement elle abrite une brasserie ainsi que des expositions temporaires. Rue de la Douane.

2) La bibliothèque Nationale universitaire

Construite après 1870, dans la période allemande, après la destruction de la bibliothèque municipale elle était composé en 1886 de 610 000 volumes et de 4000 manuscrits. Dans un style néoclassique, ce bâtiment s’ordonnera autour de la place de prestige de la nouvelle ville. 6, place de la République.

3) Château des Rohan

Probable fils de Louis XIX, Armand-Gaston de Rohan deviendra évêque de Strasbourg et fera construire cet édifice achevé en 1742. Dès lors, le prince-cardinal peut y recevoir d’illustres invités dans un faste royal. Quatre membres de la famille de Rohan s’y succèderont comme princes ordinaux à Strasbourg. Avec la révolution, le palais devient hôtel de ville puis il fut offert par la ville à Napoléon III. Université allemande, puis salles d’exposition, divers musées, il est actuellement visité en tant que palais. 2 place du château.

4) Conservatoire de musique

En 1875, l’Alsace, comme tous les länder allemand bénéficie d’une Lanta, institution représentative de la région. Le bâtiment, construit face au palais impérial fut achevé en 1892 dans le style de la renaissance italienne. 7 Place de la république.

5) Hôtel de ville

Ancien hôtel de Hanau-Lichtenberg, construit en 1731, le bâtiment est devenu hôtel de ville en 1805 y abritant surtout des salons de réception. 9, rue Brûlée

6) Hôtel du préfet

Construit par le prêteur royal, François-Marie de Klinglin, dans un style régence (18ème siècle), l’intendance royale s’y installe puis le directoire du district et la préfecture en 1800. Totalement détruit en 1870, il fut reconstruit à l’identique avec un magnifique fronton triangulaire visible de la place Lezay-Marnésia. 19, rue brûlée

7) Palais du Rhin

Ce bâtiment reflète la volonté des nouvelles autorités allemande d’après 1871 de donner à Strasbourg le rayonnement d’une capitale. Palais impérial, dans le style de l’art florentin, il n’accueilla qu’une fois l’empereur, en 1889. Devenu hôpital militaire, il abrite actuellement divers service administratif et l’école des architectes.

8) La maison Kammerzell

Située place de la cathédrale, elle fut restaurée au 16ème siècle c’est alors que naissent les 3 étages en encorbellement et pans de bois dans lesquels s’ouvrent 75 fenêtre à fond de bouteille. La maison porte le nom d’un épicier, propriétaire de celle-ci au 19ème siècle. Place de la cathédrale.

9) La rue des Hallebardes

Au numéro 22, on y trouve la plus vieille maison Renaissance à pans de bois de la ville (1528)

10) Le quartier de la petite France

Célèbre pour ses maisons à Colombage, de nombreuses maisons de tanneurs présentent de lourds toitures à claire-voie pour laisser sécher les peaux. Datant de la Renaissance, remaniées au fil des siècles, toutes ces maisons étaient désignées par un nom et reflètent l’opulence des marchands de l’époque.

c) Places et Parcs de Strasbourg

1) Place Broglie

Déjà « utilisée » au Moyen Age, elle porte le nom du Duc de Broglie, gouverneur militaire de la ville de 1739 à 1743. Elle accueille la statue de François-Christophe Kellermann plus connu sous le titre de duc de Valmy, nom obtenu par sa victoire à cette même bataille.

2) L’orangerie

Les jardins réalisés par Le Nôtre en 1692 servait déjà alors de lieu de promenade au strasbourgeois. En 1805 sera construit le pavillon nommé un peut plus tard pavillon Joséphine et destiné à recevoir des plants exotique et des orangers. Avec son parc aquatique et son zoo, c’est un lieu très accueillant et convivial, situé non loin du Palais de l’Europe.

3) Place de la République.

De là partent les grands axes ouvrant de remarquables perspectives et datant de la fin du 19ème siècle. Elle accueille en son centre un émouvant monument aux Morts, une mère tenant ses 2 fils, chacun sous un uniforme diffèrent, rappel des péripéties que connurent les Alsaciens.

4) Place Gutenberg

Ancienne place des Bourgeois et Artisans par rapport à la place de la cathédrale, reflétant l’autorité épiscopal, la statue de Gutenberg (auteur de l’imprimerie qui séjourna à Strasbourg de 1434 à 1445) y siège en son centre. Elle fut réalisée par Davis d’Angus et inaugurée en 1840.

d) Les institutions européennes

1) Le palais des droits de l’homme

Comme un vaisseau ancré aux berges de l’ill, il abrite la cour Unique des Droits de l’Homme où tout citoyens d’un pays ayant ratifié la convention Européenne peut saisir cette commission. Il est l’œuvre de l’architecte Sir Richard Rogers assisté de Claude Bucher (Strasbourg) et d’un groupement d’architectes Londonien. Quai Ernest-Bévin

2) L’hémicycle du Parlement Européen

L’Union Européenne, regroupent 15 pays, elle a pour objectif de réaliser l’intégration économique et politique de l’Europe dans le monde. Ce lieu gigantesque est situé allée du printemps.

3) Le palais de l’Europe

Inauguré en 1977, réalisé par Henry Bernard, architecte Français, son hémicycle peut accueillir 600 parlementaires.

-Avenue de l’Europe
-Visite et conférence sur demande du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 14h à 18h
-Possibilité d’assister aux débats

e) L’architecture Militaire

1) Ponts couverts

C’est pour barrer les bras de l’ill à leur entrée dans Strasbourg que fut établi lors du second agrandissement de la ville (au XVII siècle) un system de pont en bois. Ils étaient renforcés par 4 puissantes tours dont ils en subsistent 3. L’une d’entre elle porte le nom de Henckertrum ou tour du bourreau.

2) La citadelle

Située au sud-ouest de la ville, construit par Vauban à la fin du XVII siècle pour rappeler à Strasbourg sa soumission au roi, elle fut une véritable ville garnison, cible des bombardements de 1870, elle fut détruite et actuellement elle est partagée entre un parc (du même nom) et le quartier de l’Esplanade qui a été construit sur ses ruines.

f) Musée de Strasbourg

1 Musée alsacien.

Ce musée, fondée en 1902, a pour objectif de retracer la vie des campagnes alsaciennes depuis le XVII siècle. Des tonneaux de vin à la forge, du poël en faïence aux maquettes de fermes, des colombages aux tuiles du toit richement décorées, des chaises d’accouchement aux images de communion, tout est là pour nous rappeler la vie des Alsaciens. Des représentations du paysan à celles du mineur, de l’imagerie catholique à l’imagerie protestante en passant par celle de la communauté juive.

.Musée alsacien ouvert tous les jours sauf le mardi de 10h à 12h et de 13h30à 18h dimanche de 10h à 17h.

2- Musée archéologique.

Dans le sous-sol du château de Rohan, le musée retrace les différentes étapes de l’histoire humaine, depuis le quaternaire jusqu’à l’époque mérovingienne. Les milliers d’objets présentés ont été trouvés sur diffèrent chantiers de fouilles, (depuis le XVIII siècle) Mésolithique, néolithique, âge du bronze, âge du fer, période romaine puis mérovingienne, et proviennent entre autres du legs du célèbre historien Jean-Daniel Schoepflin.

Musée archéologique – Château de Rohan . Ouvert tout les jours sauf le mardi de 10h à 12h et de 13h30 à 18h le dimanche de 10h à 17h.

3- Musée d’art moderne et contemporain

A coté de l’ENA, ce tout nouveau bâtiment comprend à coté des expositions permanentes, une salle d’exposition temporaire, un auditorium, un service éducatif et une bibliothèque. Il conserve aussi bien des peintures que des dessins, sculptures, vitraux, photographies et objets d’arts décoratif de 1870 à nos jour. Gustave Doré, Monet, Renoir, Picasso, Degas, Signac, Gaudin, Klint, Braque, Pissaro y colorient des artistes plus contemporains, Penone, Boltanski, Viallat… (Rue Marc Bloch)

4- Musée des beaux arts

Installé dans le Palais Rohan, on y trouve des ouvres d’artistes célèbres comme Botticelli, Raphaël, Van Dyck, Goya, Delacroix et d’autres artistes moins connus. Son programme couvre théoriquement toute la peinture européenne des origines à 1820. Les « Primitifs » de Flandres ou D’Italie des XIV et Xv siècles constituent l ‘un des points fort du musée. A noter que les 850 œuvres conservées dans le musée ne sont pas toutes exposés.

5- Musée zoologique.

Réalisé à partir des collections de Jean Hermann, naturaliste du XVIII siècle, il comporte des collections d’un millions d’insectes, 18000 oiseaux, de 1500 mammifères, de 60000 invertébrés, de 9000 squelettes et 11000 poissons et reptiles.

6- Musée historique.

Dans l’ancienne Boucherie (XVI siècle), il présente l’histoire économique, militaire et topographique de la ville.

g) Animations

Visiter Strasbourg

Visites-conférences à pied en juillet et Août.

Visite de la ville en petit train routier (départ place du château).

Promenade sur l’île en bateau de mars à décembre (départ palais Rohan)

Promenade sur le Rhin et dans le port.

 Une sélection sur les meilleurs hôtels de Strasbourg