Inde: guide de voyage et vacances

Monnaie :

la roupie
Sachez qu’il est strictement interdit d’importer ou d’exporter des roupies indiennes et refusez tout change d’argent « au noir ».

Climat :

Climat tropical. La meilleure saison : mi-novembre à fin mars. Evitez l’été : la mousson est très forte, sauf dans les montagnes du nord. Les précipitations bloquent parfois les bus et les trains.

Formalités :

Visa valable 6 mois (50 euro par personne).

Taxes :

4 à 9 dollars selon les villes, parfois incluses dans le billet d’avion

Décalage horaire :

3.5

Santé :

Niveau d’hygiène très bas. Prévoir désinfectants, médicaments contre la diarrhée et antibiotiques en prévention. Traitement antipaludéen et lotion anti-moustique nécessaires également. Ne pas boire d’eau non minérale, éviter légumes non lavés et glaçons. Sont vivement recommandés, les vaccins contre le choléra, la dengue, le paludisme, la méningite, la diphtérie, le tétanos, la polio, les hépatites A et B. Etant donné le taux de pollution très élevé dans les grandes villes, prévoyez tout risque de complication respiratoire si vous souffrez d’asthme ou d’allergies.

Ambassade de l’Inde en France

15, rue Alfred-Dehodencq
75016 Paris
Tél : 01.40.50.70.70
www.amb-inde.fr/french/tourism_fr/tocontact.htm

Service Consulaire

20-22, rue Albéric MAGNARD
75016 – Paris
Tél. : 01 40 50 71 71
Fax : 01 40 50 09 96
Renseignements relatifs aux visas : 01 40 50 50 91

Office de tourisme de l’Inde

13, bd Haussmann
75009 Paris (5e étage)
Tél : 01.45.23.30.45
www.incredibleindia.org



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Avant de partir, vous devez vous préparer psychologiquement à votre arrivée en Inde. Si vous cherchez un dépaysement absolu, vous ne devez pas perdre de vue que la réalité est parfois toute autre. Pour les occidentaux qui débarquent, la rue peut être perçue comme un choc, un foisonnement de  » tout  » qu’on ne peut pas saisir, trop et partout : les images, la foule omniprésente, la vie et la mort mêlées dans la même multitude sur les trottoirs. Au bout de quelques jours, le  » syndrome du voyageur  » peut se révéler sur certaines personnes, faisant surgir des troubles du comportement, des angoisses ou des bouffées délirantes. C’est ce que l’on appelle  » Le syndrome des Indes « . Ce syndrome est loin d’être systématique, rassurez-vous. Mais il mérite néanmoins d’être mentionné.

Hébergement :

Une nuit dans un petit hôtel vous coûtera entre 3 et 10€. Ces établissements pour petits budgets se divisent en deux catégories : les Westerns (occidentaux) et les Indians, ce qui ne correspond pas à grand chose si ce n’est que les premiers sont bien évidemment plus chers que les seconds. Le véritable test, ce sont les toilettes indiennes… à la turque. Si vous choisissez un hôtel dans une catégorie moyenne, avec restaurant agréable, comptez entre 20 et 40 euros par jour. Quel que soit votre choix, les tarifs varient selon que vous vous trouvez dans une petite ou une grande ville.

Une expérience intéressante : loger dans une famille indienne. Ce système de chambres chez l’habitant n’est officiellement organisé qu’au Rajasthan, par la Rajasthan Tourism Development Corporation (RTDC), dont les bureaux dans les grandes villes vous procureront la liste des familles d’accueil. La chambre coûte à partir de 50 roupies.

A savoir : si vous n’avez pas trouvé où dormir et que vous devez prendre le train le lendemain, il vous reste toujours une solution : les  » retiring rooms « , dans les gares principales. Ce sont des chambres au confort sommaire, mais qui disposent du minimum : un lit, un lavabo ou une douche. Et cette alternative bon marché vous permettra de vous réserver pour une nuit de gala dans un grand palace ! Attention, ils sont souvent surchargés ! Si la chaleur se fait trop ressentir dans la journée, n’hésitez pas à passer quelques heures dans le hall climatisé d’un palace.

Vous ne trouverez des hôtels de standing international que dans les grandes villes. Le Taj Group est la chaîne la plus connue, il possède parmi les établissements les plus luxueux du pays. Une tendance actuelle : transformer les anciens palais de maharadjah en établissements de luxe. Un bon moyen de les garder en l’état. Le plus impressionnant : le Lake Palace au milieu du lac Pichola à Udaïpur, accessible en bateau seulement. A s’offrir pour une nuit.

Transport :

Pas facile d’aller d’un endroit à un autre, tant les distances sont énormes. Avion : très pratique pour assurer des liaisons entre les grandes villes parfois très éloignées. Mais il reste très cher : compter l’équivalent de 80€ pour un aller-retour Delhi-Bombay. Pour effectuer l’un des vols les plus spectaculaires au monde, prenez l’avion jusqu’à Leh : vous survolerez la chaîne de l’Himalaya dans toute sa largeur…

Train : Ils sont légendaires mais très lent mais réseau très dense et très bon marché. Longues files d’attente et souvent bondés. Préférez les trains de nuit pour éviter les pertes de temps (couchettes en bois, prévoir des sacs de couchage). Le bus est plus cher que le train, mais plus rapide pour les petites distances. Evitez cependant de monter dans un bus de nuit car les conducteurs doivent souvent se doper pour tenir le coup et il en résulte des accidents parfois graves. Pour un trajet de rêve, le Royal Orient Express est un véritable palais sur roues pour traverser le Rajahstan, depuis Delhi jusqu’à Ahmedabad.

Nous vous déconseillons de louer une voiture : les routes sont en très mauvais état et il est très difficile de conduire soi-même. En revanche, il est possible de louer une voiture avec chauffeur, ce qui représente une bonne alternative. Les transports locaux ne manquent pas : bus, taxis, auto-rickshaws, rickshaws, tongas. Le transport local à Calcutta exclusivement : les rickshaws à bras. La règle de base quelle que soit votre moyen de locomotion : négocier le prix de la course avant, lorsqu’il n’est pas déterminé.

LoggaWiggler / Pixabay

Nourriture :

Etant donné l’étendue du pays, la cuisine indienne varie selon les régions. Vous pouvez aussi opter pour une cuisine végétarienne ou non. Le riz constitue la base de la cuisine indienne. Le meilleur : le riz basmati, cultivé dans le nord. Spécialités : le curry, qui se décline à toutes les sauces, avec des légumes, de la viande ou du poisson. Un plat typique du nord : le biryani, viande mélangée avec du riz orange. Les plats tandoori (souvent du poulet) sont marinés dans des tomates et du yaourt et cuits dans un four en argile : très doux, ce repas est appréciable si les currys épicés vous enflamment un peu trop. Les pains indiens : le chapati, le nan et le roti sont des galettes souvent servies chaudes et délicieuses. Trempez les dans les chutneys, sorte de confiture épicée aux légumes. Assez pimentés mais excellents ! Vous pouvez aussi savourer des dosaï, crêpes natures ou les masala dosais, crêpes fourrés aux légumes la plupart du temps.

Les desserts : nombreuses pâtisseries à base de lait caillé et ou de semoule.

Boisson : Important : ne buvez que de l’eau minérale (vérifiez que le bouchon est hermétiquement fermé) et refusez les glaçons ! La spécialité à ne pas manquer, le lassi, salé ou sucré, à base de yaourt (très nourrissant quand on a un petit creux). Les jus de fruits pressés sont délicieux (sans glaçons bien sûr). L’autre délice typiquement indien : le thé à la cardamome.

Tarifs : on peut manger en Inde pour quelques roupies. Sinon, compter l’équivalent de 3€ pour un repas complet dans un restaurant plus touristique. Heures de repas : 12h-14h pour le midi, à partir de 18h00 le soir. Si vous êtes invité à prendre votre repas chez un Indien, apportez des sucreries plutôt que des fleurs, réservées aux mariages et aux enterrements. Retirez vos chaussures si vous remarquez que vos hôtes ont fait de même. Et servez vous de la main droite, la main gauche est considérée comme impure…

Simon / Pixabay

A visiter :

Au nord La région du Rajasthan : c’est l’Inde musulmane, sous influence moghole (peu de grands temples hindouistes). Les maharadjahs ont laissé leur empreinte dans cette région fascinante, facile à parcourir sur une courte période (compter quand même 3 semaines), mais devenue très touristique ces dernières années. A voir absolument : Jaipur la  » ville rose « , pour ses bazars, ses temples, ses palais fastueux (notamment le Palais des Vents) et son observatoire. Jaisalmer est une véritable dentelle de pierres sur la route des caravanes. Udaipur la  » cité de l’Aurore  » : ne manquez pas de faire une promenade en bateau sur le lac Pichola. Passez par Chittorgarh, une cité fortifiée au passé historique tragique.

Les contreforts himalayens : le Ladakh, la station d’altitude Darjeeling à l’est avec ses escaliers géants. Le coin le plus sauvage : le Sikkim, paradis de montagne entre le Népal, le Bouthan, et le Tibet. La vallée du Gange : A Agra, le grandiose mausolée moghol du Taj Mahal est LE monument à ne pas manquer, même si le reste de la ville a peu d’intérêt. L’ensemble des temples hindouistes de Khajuraho, décorés de merveilleuses statues. Dans la ville sainte de Bénarès, visitez le temple de Durga, envahi par les singes.

Au sud : Kanchipuram vaut le détour pour les temples de Kailashnath, Vadaraja et Ekambareshvara. Côte ouest : les peintures rupestres et sanctuaires d’Ajanta et de Ellora ; Goa et les plages de l’état du Kerala. Sur la côte est, l’ancien comptoir français de Pondichéry ne ressemble à aucune autre ville en Inde, mélange d’architecture occidentale et de culture indienne.


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A faire :

Séjourner dans un monastère à Bodhgaya, à Phodang dans les contreforts himalayens : confort sommaire, mais pour quelques roupies, vous bénéficiez d’un cadre et d’un accueil exceptionnel. Explorer le désert du Rajasthan à dos de chameau, aux alentours de Pushkar et de Jaisalmer. Plusieurs agents de voyage locaux organisent ce type de randonnées. Gravir le Mont Abu pour admirer l’un des plus beaux sanctuaires jaïns, les temples de Delwara. Du bénévolat à Calcutta. Se présenter le jour même au siège de l’établissement de mère Thérésa : 54 A Lower Circular Road, Calcutta. Inutile de prendre contact avant. La fête à Goa, capitale techno néo-branchée. Atmosphère décadente et trafic de substances illicites. De la plongée aux îles Andaman (sud) Du trek dans le Laddakh ou dans le Sikkim.

Le cinéma étant l’une des formes de distraction préférée en Inde, on y tourne chaque année près de 1000 films, ne manquez pas d’aller au moins une fois à une séance de cinéma. Les films durent en moyenne 3 heures, sont entrecoupés de 5 ou 6 morceaux de danses et de chants. L’atmosphère dans les salles vaut à elle seule le détour !

Shopping :

Des épices, des miniatures sur soie ou papier de riz, des tissus de sari, des bijoux en argent, des vieux instruments de musique, des vêtements en cachemire, des moulins à prières dans l’Himalaya, des tapis dans le nord.

On aime :

Les saris des femmes qui offrent un spectacle permanent de couleurs. L’ambiance de Jodhpur quand la nuit tombe. Les succulents plats de la cuisine indienne. L’hospitalité indienne dans le sud du pays.

On n’aime pas :

La pollution qui rend l’air suffocant dans les villes mais aussi dans les campagnes. Les rapports humains très durs dans les états les plus pauvres (Rajasthan, Bihar), même avec les touristes.

Le mot :

Namaste : le  » bonjour et au revoir  » qui permet d’établir un contact avec les Indiens.

Livres :

Le guide bleu sur l’Inde : Le guide culturel le plus complet.
Nécessaire pour appréhender la complexité culturelle de ce pays.

Le guide Lonely Planet sur l’Inde : Un classique des Lonely Planet, grands spécialistes de l’Asie. Adresses de logement introuvables ailleurs.

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